Frères et sœurs. Un cadeau affectueux.

Frères et sœurs. Un cadeau affectueux.

30 septembre 2020

par Dr. Laura Lewis

Ces publicités ont interrompu ma navigation sur Facebook. J'ai immédiatement ressenti beaucoup de choses - du choc, de l'inquiétude et même un peu d'offense. Et je me suis demandé si cette conversation avait vraiment lieu au Canada.

Mon esprit est rempli d'inquiétudes et de questions.

  • Nous connaissons les terribles violations des droits de l'homme de la politique de l'enfant unique en Chine. Ces violations sont-elles négligées ?
  • Nous connaissons également les structures sociales perturbées causées par les avortements sélectifs. Une pratique susceptible de modifier à long terme les proportions de femmes et d'hommes, créant ainsi un "resserrement du mariage", les futurs mariés étant plus nombreux que les futures épouses ?
  • Il existe déjà des interruptions de grossesse sélectives sur la base des chromosomes, comme dans le cas du syndrome de Down. Cela ne ferait-il qu'augmenter ce phénomène ?

Je crains également que ce récit ne pousse les jeunes femmes ou les couples à croire qu'ils sont égoïstes s'ils choisissent d'avoir des enfants. Cette fausse perception pourrait les empêcher d'accueillir chaque enfant comme un don. Je m'interroge également sur le couple qui adhère idéologiquement à l'idée de la gestion de la planète par un seul enfant, mais qui a une deuxième grossesse inattendue - où cela les mène-t-il ?

Alors que j'exprimais mes inquiétudes, un ami avisé m'a suggéré : "Eh bien, leurs publicités ont été assez efficaces - ils vous font parler de ce sujet, et n'ont-ils pas le droit d'exprimer ces idées dans un pays libre et démocratique ?"

Bien que je m'interroge fortement sur le concept promu dans la publicité, je suis d'accord avec la nécessité de créer un espace pour des conversations respectueuses. Je prie pour que des questions soient soulevées et que les dangers potentiels de ce type de message soient explorés et discutés. Car même si nous devons prendre en compte le bien-être de notre planète, je dirais que cela ne devrait pas se faire aux dépens de nos enfants à naître.

Une solution de compassion.

Recevoir notre infolettre